Dans notre vie de tous les jours, on peut distinguer différentes catégories de déchets. Les ordures domestiques sont les plus courantes, mais il y a aussi d’autres, plus dangereuses. Il s’agit par exemple des déchets inertes, des déchets industriels non dangereux ou DIND, les déchets dangereux, etc. Et il y a également les déchets industriels banals ou DIB. C’est justement ces derniers qui nous intéressent dans cet article.
On classifie des déchets « banals » lorsqu’ils ne sont ni dangereux ni inertes. Ils ne font non plus parties des déchets ultimes des foyers. Généralement recyclable, ce type de déchets peut être fermenté, rouiller, et surtout se décomposer.
Ainsi, les déchets concernés par cette catégorie sont surtout les emballages en papier, les caisses ou bidons, les produits usagers comme les papiers, les consommables usages ainsi que les invendus, les matériaux à savoir les verres, les plastiques, les textiles, etc. Bien sûr, les déchets de production, qui ne sont autres que les chutes, les purges et les rebuts y sont également catégorisés.
À noter que toutes les entreprises quels que soient leur taille et leur secteur d’activité sont concernées par les déchets industriels banals. C’est l’ensemble des déchets générés par les entreprises, industriels, commerçants, artisans et prestataires de services.
Les règlements en vigueur sur le sol français imposent que le dépôt et le brûlage de ces déchets sont interdits. Si l’on doit s’attarder sur les textes de la loi, le décret sur les déchets industriels banals d’emballage ne doit pas être brûlé. Idem, pour le règlement sanitaire départemental sanctionne tous ceux qui détruisent des déchets ménagers en s’aidant d’incinérateur individuel.
De son côté l’article 541-25 du code de l’environnement exige que toutes les approches mises en places visant à éliminer les ordures banales soient respectueuses de l’environnement.
Non seulement l’élimination et le brûlage sont interdits, mais c’est également le cas du dépôt. Ainsi, seules les installations habilitées peuvent recevoir ces déchets industriels banals ou DIB.
La gestion des DIB commence toujours par un diagnostic qui vise à faire l’inventaire des déchets. Ici, le but reste relativement simple, c’est de déterminer la nature des déchets ainsi que leur quantité.
Une fois le diagnostic réalisé avec succès, vient ensuite la gestion proprement dite. Pour cela plusieurs modes de valorisation existent. Par exemple, les déchets triés par une entreprise spécialisée seront envoyés dans une filière de valorisation, tandis que les déchets valorisables et non valorisables sont triés chacun de leur côté.
Puisque le brûlage et le dépôt de ces déchets sont interdits par les textes des lois, il est important pour les entreprises d’envisager une démarche à la fois durable et performante pour la gestion de leurs déchets. D’ailleurs, plusieurs prestataires proposent des services adaptés.
Les missions de ces derniers consistent à mettre à votre disposition des outils adéquats pour le conditionnement de vos DIB, une solution d’élimination dans ces centres dédiés ou même des produits absorbants pour les produits chimiques.
Dans notre vie quotidienne, il existe donc les différentes catégories de déchets : les déchets inertes (tout déchet qui ne subit aucune modification biologique, physique ou chimique), des déchets industriels non dangereux ou DIND (produits par les activités courantes d’une industrie, commerce ou autres, les déchets dangereux, etc. et bien évidemment les déchets industriels banals ( les papiers, les verres, les plastiques, les textiles, etc.). Cet article vous a permis de connaître les meilleures solutions pour la gestion des déchets industrielles banales d’une entreprise.