Quelles que soient leurs natures (urbains, forestiers, agricoles), la pollution des sols est aujourd’hui au cœur des enjeux environnementaux (développement durable) et des questions de santé publique. Cet intérêt relève du fait que la qualité du sol dépend de la qualité de vie. En effet, les sols ont un impact non négligeable sur la sécurité alimentaire, la biodiversité, la qualité de l’eau, etc.
Qu’est-ce qu’un sol pollué ? Quels sont les différents types de polluants ? Comment agir contre la dégradation des sols ? Pour connaître les réponses à ces questions, suivez cet article.
Quand dit-on qu’un sol est pollué ?
Le sol est une ressource essentielle à la santé et au bien-être de l’homme, mais il est soumis à une pression croissante. Les sols sont pollués par les activités des sociétés industrialisées telles que l’agriculture, l’urbanisation et l’utilisation intensive des terres. Un sol est dit pollué lorsqu’il est contaminé par un taux élevé de substances ou organismes toxiques. Cette toxicité, qui dégrade le biotope du sol, est susceptible d’affecter négativement la vie humaine, végétale et animale.
La pollution du sol est la plupart du temps invisible. Pour établir un diagnostic, il est donc nécessaire de porter un échantillon du sol au laboratoire. Cependant, la présence de certaines substances (solvants, métaux, goudron…) peut vous alertez, sur un éventuel risque de pollution.
Quels sont les différents types de polluants ?
La pollution des sols, qu’elle soit accidentelle ou non, est en général la conséquence des activités agricoles, industrielles, minières, etc. Toutes ces activités utilisent ou produisent des substances polluantes pour les sols.
Ces polluants sont soit chimiques, soit organiques. Les produits chimiques toxiques qui sont libérés dans l’environnement finissent par se retrouver dans le sol. Les sols pollués sont vulnérables à l’exposition humaine.
Comment sont gérer les sols pollués en France ?
D’un Etat à un autre, la gestion des polluants diffère. Les protocoles tiennent compte des conditions de maîtrise des impacts sanitaires ou environnementaux, du phénomène de transfert, etc.
En France, la méthodologie de gestion des sites et sols pollués, définie en 2007, a été actualisée en 2017 pour tenir compte des retours d’expérience et des évolutions réglementaires ou pratiques. La note du 19 avril 2017 rappelle les actions menées par les pouvoirs publics depuis une vingtaine d’années en matière de politique de gestion des sites et des sols pollués et explique la mise à jour du texte décrivant la méthodologie.
Cette note est consultable ici : https://www.legifrance.gouv.fr/download/pdf/circ?id=42093
Quelles sont les actions à adopter pour prévenir la pollution des sols ?
Pour lutter contre la pollution des sols, il est possible d’agir en amont en prenant des résolutions telles que :
Utiliser dans les ménages les produits d’entretien les moins polluants.
Ne jamais déverser sur le sol les restes de produits toxiques ou dangereux.
Eviter l’usage de produits chimiques au jardin, dans le potager ou l’agriculture à grande échelle.
Prévoir des encuvements étanches pour les produits polluants stockés en fûts, en réservoirs ou en citernes afin de pouvoir récupérer les écoulements éventuels.
Eviter les dépôts enfouis de matières polluantes.
La pollution des sols est donc l’introduction de produits chimiques toxiques et non toxiques et de déchets dans les sols agricoles et forestiers. Ces substances peuvent pénétrer dans le sol sous forme de polluants atmosphériques via les précipitations, sous forme d’eaux de ruissellement provenant de décharges et de sites de construction, ou sous forme de déchets transportés par camion. Le sol peut également être pollué par le dépôt de composés chimiques synthétiques directement dans le sol. À la suite de la pollution du sol, les produits chimiques nocifs s’infiltrent dans les eaux souterraines…